mardi 19 avril 2011

Un samedi dont je me souviendrai longtemps

Ce samedi 16 avril restera un jour dont je me souviendrai longtemps. Je me suis levé tôt pour monter à la Malcombe de Besançon. Pendant deux heures de temps, tir à la cible. Cible de 30 cm de large, disposé à 28 m de distance. Sous le regard d'un soleil naissant et une brise plutôt froide, j'ai enfin compris toute l'essence du Kyudo. Cette première confrontation avec la réalité du tir, un an après avoir commencé cet art Martial est des plus conclusifs. Les sensations sont indescriptibles. Il faut dire que quatre jours auparavant j'ai reçu mon gant du Japon. Et que notre première rencontre ne c'est pas bien passé. Lui est moi ça ne collait pas. Mais nous avons apprit à nous connaître face à une cible commune. L'arc, le gant, la flèche, moi. A nous quatre nous avons dut apprendre à composer. Nous avons apprit à nous respecter et ce dans un seul but : atteindre ce disque noir disposé à 28 m de nous, à une éternité. Car lorsque l'arc s'ouvre enfin, que le gant a prit sa place, que la flèche cours sur toute la longueur de votre corps, il est enfin  temps de lâcher prise. Et croyez moi, lâcher prise n'est pas si simple. Bien des personnes n'y arrivent pas !


2 commentaires:

Galadryelle a dit…

J'imagine que ce devait être grisant cette première !!

Calliope a dit…

La prochaine fois, je t'accompagne pour te voir à l'oeuvre.